31 mai 2021, rencontre avec Christophe DEBOVE chargé de mission régional ANLCI et Jeanne FONTAGNERES directrice du CRIA Nouvelle-Aquitaine
Le 31 mai dernier, nous avons eu le plaisir d’accueillir Christophe DEBOVE chargé de mission régional ANLCI et Jeanne FONTAGNERES directrice du CRIA Nouvelle-Aquitaine sur la thématique de l’illettrisme.
Cette rencontre essentielle, préparée en amont par nos adhérents sous la houlette de Roberto Castillo, nous a permis dans le cadre d’échanges concrets, opérationnels et en lien direct avec nos préoccupations d’aborder :
- Les objectifs Régionaux pour la lutte contre l’illettrisme : précisions sur la lettre de cadrage
- L’offre de services de l’ANLCI, notamment pour le compte de l’État, du Service Public de l’Emploi, des Organismes de Formation et des Entreprises
- Les actions « illettrisme et illectronisme » et « Parcours 1 du dispositif HSP Socle » portées par le Conseil Régional Nouvelle Aquitaine
- Le faible niveau de prescriptions sur l’HSP Socle Parcours 1 et la difficulté de maintien en formation des publics en situation d’illettrisme
- Des interrogations sur la possibilité de mixer les parcours illettrisme et analphabétisme
- L’absence de demandes de la part des entreprises du secteur privé pour la formation de ces publics
- La détection possible des problématiques d’illectronisme, voire d’illettrisme, via les ateliers numériques de Pôle emploi
- Les plateformes de diagnostic illettrisme
- Les spécificités territoriales
- Etc…
De nombreux échanges constructifs qui appellent à nous revoir pour travailler ensemble sur le repérage et l’accès à la formation des personnes en situation d’illettrisme dont nous faisons tous une priorité !
Merci encore à nos deux invités du jour pour leur sincérité et la richesse de leurs apports !
22 Mars 2021, rencontre avec AKTO : Maxime Bonpays, Directeur régional Nouvelle-Aquitaine et Emilie Guerin, Cheffe de projets
- Conseil aux entreprises
- Gestion et engagement des fonds
- Développement de projets : emploi, sourcing, sécurisation des parcours
- Alternance.
Hommage
Les membres de l’UROFA, Le Conseil d’Administration et l’ensemble de l’équipe de l’ADES ont la tristesse et la douleur de vous annoncer le décès de Marie Bonnet-Lenclos.
Salariée de l’ADES depuis 2008, responsable de pôle, Marie aura profondément marqué de son empreinte l’association. Elle était également très impliquée au sein de l’UROFA.
Son sourire, sa bonté et sa bienveillance vont terriblement nous manquer.
Elle avait une sagesse et une relation à l’autre qui permettaient de sublimer ceux qui étaient à ses côtés, étudiants, collègues, partenaires.
Marie était une belle personne, elle nous quitte trop vite, trop tôt…nous pensons très fort à elle et à sa famille.
Rencontre avec Alice DENMANIVONG, Manager de groupement Conseil en Évolution Professionnelle Nouvelle-Aquitaine au CIBC 33
Lundi 01 février 2021, Alice DENMANIVONG, Manager de groupement Conseil en Évolution Professionnelle Nouvelle-Aquitaine au CIBC 33, nous a fait le plaisir d’intervenir sur une de nos réunions afin de présenter l’organisation et le déploiement de leurs missions concernant le Conseil en Evolution Professionnelle en Nouvelle-Aquitaine.
Un temps de rencontre et d’échange constructif qui ne manquera pas de se poursuivre dans l’intérêt des publics accompagnés. Nous la remercions vivement pour son écoute et la qualité de son intervention.
Assemblée Générale Ordinaire – Rapport Moral et bilan 2020
Un grand merci à tous nos adhérents pour leur participation massive à notre AGO élective du 13 Novembre 2020 et pour leur confiance renouvelée.
En Nouvelle-Aquitaine, l’Urof s’inquiète du “coût caché” de la reprise en présentiel pour les prestataires formation
AEF du 26 juin 2020 : DÉPÊCHE N°629537
La région Nouvelle-Aquitaine a demandé aux organismes de formation ayant un marché avec elle de reprendre à partir du 2 juin 2020 leur activité en présentiel, même partiellement sous une modalité dite “mixte”, avec un retour progressif à l’exécution normale du marché. Mais sur le terrain, la consigne s’avère difficile à tenir, notamment pour les prestataires intervenant auprès des publics en difficulté, témoigne l’Urof Aquitaine. Stagiaires difficiles à remobiliser, problèmes d’espace pour tenir la distanciation, dépenses en hausse… le surcoût par heure/stagiaire varierait de 1,24 € à 1,78 €.
La région Nouvelle-Aquitaine demande à ses prestataires de favoriser le retour des stagiaires en centre et ne financera plus les sessions maintenues 100 % à distance.
Depuis le début du mois, la région Nouvelle-Aquitaine encourage les organismes de formation à mettre en œuvre des apprentissages mixtes mêlant présentiel et distanciel jusqu’à la fin de l’état d’urgence sanitaire. Tout en distinguant plusieurs cas (voir encadré) selon que la certification est proche ou pas et que le risque de décrochage est accru.
QUATRE CAS DE FIGURE
Pour faciliter cette reprise, le conseil régional autorise certaines libertés avec les conditions prévues dans les marchés passés avec ces prestataires. Ainsi, au sein d’un même groupe des stagiaires pourront être accueillis avec des modalités pédagogiques différentes (présentiel, distanciel ou mixte). Il sera possible d’allonger les parcours des stagiaires – mais “dans la limite des heures restantes au bon de commande et conformément au bordereau de prix initiale” précise l’institution dans sa foire aux questions.
-> PARCOURS : LA RÉGION AUTORISE DES MODULATIONS DE DURÉE
Jugeant que “pour un stagiaire, les durées en centre, en entreprise et la durée totale de parcours ne sont qu’indicatives”, la région permet aussi aux organismes de moduler les heures prévues. Par exemple, si pour un stagiaire, il était prévu un parcours maximum de 1 000 heures comprenant 600 heures en centre et 400 heures en entreprise, il peut passer à 1 200 heures avec 900 heures en centre et 300 heures en entreprise. Mais la variation de ces paramètres se fera dans “la limite des heures restantes au bon de commande et conformément au bordereau de prix initial”. Donc sans dépassement de coût.
FIN DU “TARIF SPÉCIAL COVID”
Malgré la certaine souplesse octroyée par le commanditaire régional, les centres de formation, notamment ceux qui interviennent auprès de publics fragiles, éprouvent des difficultés, confie Muriel Pécassou, la présidente de l’Urof Aquitaine et représentante régionale du Synofdes.
-> DES STAGIAIRES PAS TOUS PRESSÉS DE REVENIR
Leur premier souci consiste à remobiliser les stagiaires. “Malgré nos efforts, nous n’avons pas pu garder le contact avec tous pendant le confinement. Pour les accompagnements réalisés pour le compte des Plie ou de Pôle emploi, on a réussi à poursuivre à distance. Pour le public des sessions dédiées aux compétences clés et à l’orientation professionnelle, c’était plus difficile”, reconnaît Muriel Pécassou, DG de l’Insup formation et présidente de l’Urof Aquitaine.
Et quand l’organisme parvient à les joindre, tous ne veulent pas reprendre une session de formation et les effectifs sont à la baisse. Muriel Pécassou cite l’exemple de deux modules “compétences clés” organisés par l’Insup sur deux sites différents. Au 13 mars, le premier groupe comptait 8 stagiaires ; “quatre veulent redémarrer – deux de façon sûre, deux autres peut-être”. Même situation dans le second groupe (12 stagiaires) : oui franc à la reprise de la formation pour six participants, oui hésitant pour deux autres.
-> UN DÉDOUBLEMENT DES GROUPES QUI COÛTE
A minima pour une reprise en présentiel, il a fallu que les organismes dédoublent les groupes de façon à respecter les règles de distanciation physique, ce qui a pu engendrer des tensions sur les locaux. Mais aussi que les OF trouvent des lieux en complément où les stagiaires, non pourvus d’ordinateur, puissent se connecter à distance pour une partie des sessions (voir encadré). Parfois ce sont de nouveaux lieux pour la certification que les organismes de formation ont dû dénicher. “Nous avions un plateau technique dans un hôpital pour la formation de nos agents de propreté. Il se révèle inaccessible pour l’examen final”, cite à titre d’exemple la DG de l’Insup formation.
ACCUEILLIR LES STAGIAIRES DANS DES TIERS-LIEUX ?
-> LES SURCOÛTS DE CETTE REPRISE SELON L’UROF
Si l’on ajoute à cela, d’autres dépenses comme les prestations supplémentaires de nettoyage des locaux ou l’achat d’équipements (plexiglass, gel hydroalcoolique, masques pour les formateurs…), le surcoût total par heure/stagiaire va de 1,24 € à 1,78 €, estime Muriel Pécassou. Qui ne comptabilise pas les heures passées par ses formateurs pour remotiver les stagiaires et faire respecter les gestes barrière avec des jeunes en grande difficulté dans les QPV. Un autre “coût caché” soupire la présidente de l’Urof. “La continuité pédagogique n’existera que s’il y a une continuité économique”, prévient-elle.
Quelques points positifs apparaissent néanmoins dans le tableau de cette reprise : la région Nouvelle-Aquitaine a aidé les organismes à accéder à un achat groupé pour se doter en masques et visières. Elle a aussi financé l’achat de 1,5 million de masques pour les stagiaires, les lycéens et les apprentis.
AKTO PROPOSE UN ACCOMPAGNEMENT À LA CARTE
REPORTAGE : Poursuivre un projet d’insertion pendant la crise sanitaire
25 radios partenaires des chemins pour l’emploi en Nouvelle-Aquitaine ont diffusé la semaine du 27 avril une série de chroniques sonores à laquelle l’UROFA a bien voulu apporter sa contribution ou son témoignage.
Poursuivre un projet d’insertion pendant la crise sanitaire
Chronique du lundi 27 avril 2020
Chemins2020-18-lundi from Oui Dire Studio on Vimeo.
Chronique du vendredi 1er mai 2020
Chemins2020-18-vendredi from Oui Dire Studio on Vimeo.
AGENCE EDUCATION FORMATION
Muriel PECASSOU souhaite vous partager la dépêche AEF info suivante :
La Nouvelle-Aquitaine instaure un paiement au forfait pour les formations maintenues à distance pendant le confinement
La Nouvelle-Aquitaine propose un “tarif spécial Covid-19” aux organismes retenus pour un de ses m […] https://www.aefinfo.fr/depeche/626457
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